Petite histoire du Tampon |
Si aujourd'hui on utilise le terme tampon encreur lorsque l'on veut déposer une empreinte sur des documents, historiquement le mot le plus juste est timbre. Le Moyen-âge voit cette tendance s'accentuer. Le besoin d'authentification des objets ou des documents étant de plus en plus fort dans le commerce et la centralisation de l'état.
On retrouve l'utilisation du tampon à la Renaissance dans le Royaume de France par exemple avec la création de la Poste. La Poste aux lettres sera l'œuvre de Fouquet de la Varane, collaborateur de Sully. Puis en 1653, avec la "petite poste de Paris" naît le premier service postal urbain. C'est sous Louis XIV, grâce au marquis de Louvois, que la Poste prend la dimension d'une véritable administration. La ferme générale acquiert le privilège du transport des correspondances dans tout le royaume et rapidement la "poste aux chevaux" élimine les messageries privées. Enfin, en 1848, Etienne Arago fait adopter le timbre-poste qui, en uniformisant les taxes postales, contribuera à l'essor de la correspondance. Mais ici, la notion de timbre et de tampon se sépare.
L'informatisation va permettre de construire des empreintes toujours plus compliquées et une production toujours plus grande en y intégrant les spécificités de chacun, jusqu'à permettre aujourd'hui la production de tampon totalement personnalisable.
Il faut remarquer que le tampon et sa réalisation reste proche de l'ensemble des technologies utilisées de l'imprimerie et de la gravure. |